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Photos, vidéos, films, jeux, documents administratifs… S’il y a bien une problématique majeure qui a accompagné la numérisation de nos contenus, c’est le stockage.

Cantonné à l’informatique à ses débuts, avec des capacités très réduites pour des contenus qui l’étaient (presque) tout autant, il a littéralement explosé au point de devenir capital au XXI siècle.

Évidemment, stocker revient aussi souvent à sécuriser les données et particuliers comme professionnels ne sont pas égaux sur ce point, les besoins de ces derniers pouvant être immense. Mais dans les deux cas, n’oubliez pas de multiplier les stockages, si possible pas au même endroit pour être quasi certain de ne rien perdre !

Nombreux sont ceux qui ont cru se prémunir et qui, en empilant les DVD illisibles au bout de trop d’années ou en ne dupliquant pas leurs contenus, ont vu des années de photos ou autres s’évanouir. Sans parler des incendies, vols et autres catastrophes...

Dans ce guide, nous ne nous attacherons pas aux solutions professionnelles, salles de serveurs et autres cloud d’entreprise. Mais pour les particuliers, les problématiques sont également nombreuses et importantes. Surtout, il y a pléthore de solutions et elles peuvent (voire doivent) être combinées entre elles.

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La généralisation de la mémoire Flash, présente dans les SSD, les clés USB, les cartes mémoire, etc. offre un large panel de solutions pour bien sauvegarder les contenus numériques.

Stockage : différents usages, différentes solutions

Selon les contenus mais aussi selon vos besoins, il y a donc bien mille et une façons de stocker ses données et mille et un fichiers à stocker. Et même au sein des usages pour les particuliers, on distinguera le stockage nomade (smartphone, APN, etc.) des solutions « fixes ».

En informatique comme dans le monde des smartphones, il y a de base le système d’exploitation et les applications. Côté PC, on conseille bien sûr d’installer l’OS et vos programmes les plus courants sur le support de stockage le plus performant, aujourd’hui un SSD NVMe .

Pour commencer, place au plus ancien et donc au disque dur, connu depuis longtemps sous le nom de HDD (Hard Drive Disk). Mais n’allez pas croire qu’il n’a pas bougé depuis des lustres avec son système mécanique ; procédé et capacité n’ont plus rien à voir avec ce qui se faisait il y a encore peu. C’est sans doute l’un des moyens les plus économiques pour stocker (rapport du prix au giga) et l’un des plus simples à mettre en œuvre.

Il a été rejoint et même dépassé en informatique par son cousin le SSD, beaucoup plus rapide, silencieux et de plus en plus accessible même si son cout au giga reste supérieur à celui du HDD. Le stockage est ici basé sur de la mémoire flash, celle-là même que l’on retrouve dans les cartes SD et micro SD.

HDD et SSD peuvent se retrouver dans un NAS pour un stockage réseau personnel, accessible en local comme à distance.

Et puisque l’on a évoqué les supports amovibles, n’oublions pas les disques optiques (CD, DVD, Blu-Ray) qui peuvent également vous permettre de stocker et de protéger vos données, et les indispensables clés USB.

Enfin, l’arrivée du stockage en ligne (Cloud) vient compléter ces solutions matérielles pour encore plus de protection.

Pour vous faciliter le choix, en distinguant les stockages internes (liés à un PC) et les externes, on pourrait évaluer les différents critères (5 étoiles étant le plus haut) :

Stockage interne :

Type

Volume de données

Performances

Sécurité

Pérennité

Budget (rapport cout/ Go)

HDD / disque dur 

*****

***

****

*****

*****

SSD

****

*****

****

****

***

Stockage externe :

Type

Volume de données

Performances

Sécurité

Pérennité

Budget (rapport cout/ Go)

HDD / disque dur

*****

***

****

*****

*****

SSD

****

*****

****

****

***

Clé USB

**

***

****

***

****

Carte SD/micro SD

*

***

****

***

****

Disque optique

**

**

*

*

****

Cloud

(en fonction de l’offre)

*

***

*****

***

NOTE : ces évaluations sont là pour vous donner un ordre d’idées et aborde chaque critère de manière générale. Certaines clés USB peuvent être plus rapides que des SSD par exemple ou des cartes mémoires plus lentes qu’un HDD. Le cloud est « matériellement » le plus sûr de par la redondance des données mais vous n’avez aucune prise sur le piratage ou la fermeture d’où notre note. Un classement technique exhaustif est donc impossible. S’il faut donc considérer chaque choix en fonctions de sa spécificité (et du budget ?), ces tableaux vous donneront toutefois une première idée.

Les disques durs ou HDD

Le disque dur (on dit parfois aussi DD ou HDD pour Hard Disk Drive) est l’un des plus anciens composants utilisés en informatique. Inventé dans les années 50, il n’a cessé de progresser, technologiquement bien sûr mais aussi en termes de rapport capacité/prix.

Pour l’anecdote, à la fin des années 70 apparaissent les disques dits 30-30 car ils stockaient… 30 Mo par unité. Le premier disque 5 pouces ¼ apparut lui en 1980 pour une capacité de 5 Mo et un prix avoisinant les 1500$ !

Aujourd’hui on compte en téraoctets pour des prix au mégaoctets divisés par plus d’un million. Mais si le disque dur est devenu un composant aussi répandu, il est aussi un peu méconnu et restreint à sa seule capacité alors que bien d’autres paramètres entrent en compte avant l’achat.

Quel est le rôle d’un disque dur ?

Un disque dur est un support de stockage à plateaux magnétiques, eux-mêmes formés le plus souvent de deux surfaces. Ce sont sur ces plateaux qui le composent que sont stockées les données lus ou écrites grâce à des têtes qui se déplacent à la surface.

L’ensemble de la mécanique est supervisé par un contrôleur de disque. Composé de multiples éléments électroniques, c’est lui qui dirige les têtes, les vitesses de rotation et qui interprète les données.

On le confond souvent à tort avec l’interface. Celle-ci est formée en réalité du connecteur qui va accueillir les câbles indispensables de la carte-mère et de l’alimentation. Aujourd’hui, la plupart des HDD sont en interface S-ATA mais les termes IDE ou SCSI rappelleront sans doute quelques souvenirs pas si lointains.

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Même si les interfaces sont maintenant S-ATA et non IDE, cette représentation très simple d'un HDD donne un bon aperçu de son anatomie.

De nombreuses notions techniques sont mises en œuvre dans un disque dur et pas uniquement ces critères « les plus voyants », temps de latence et de positionnement notamment influent sur les performances d’un disque dur.

Quelles sont les différents types de disque dur

Le format se limite au choix 3,5 pouces ou 2,5 pouces, ce dernier étant principalement réservé aux PC portables, aux HDD externes et aux config dans des boîtiers petit format. Plus silencieux, plus léger et moins sujet aux vibrations, ils sont de nos jours une bonne alternative pour qui n’a pas besoin d’un HDD de plus de 5 To.

Ils peuvent donc très bien servir de stockage externe avec l’aide d’un boîtier spécifique ou achetés déjà prêts à l’emploi (avec le bénéfice de l’expertise constructeur). Ils utilisent alors généralement l’USB pour se connecter au PC et même à une console.

Quelles caractéristiques sont importantes pour un disque dur ?

Capacité d’un disque dur : c’est sans doute la caractéristique la plus simple à comprendre, exprimée aujourd’hui en gigaoctects ou en téraoctets. Pour les références internes, on trouve de moins en moins de modèles sous les 500 Mo alors que l’autre bout du spectre affiche du 16 To en 3,5 pouces (5 to pour les 2,5 pouces).

Plus il y a de place évidemment, plus vous stockez de contenus. Attention toutefois, la capacité exprimée n’est souvent pas la capacité réellement utilisable puisque les constructeurs comptent en base 10 et non en binaire comme c’est le cas de Windows ou de certaines anciennes versions de MacOs.

Quelle vitesse pour un disque dur ?

Les vitesses de rotation, exprimées en tours par minutes, sont des indicateurs clés des performances d’un disque dur. Mais pas les seules. Les contrôleurs, la taille du cache et les autres technologies intégrées impactent aussi la vitesse en lecture et écriture d’un HDD.

Pour la rotation, on trouve principalement deux grandes familles : les 5400 t/min et les 7200 t/min. Évidemment, plus cette mesure est élevée, plus le HDD fonctionne vite. Néanmoins, de grandes vitesse peuvent engendrer un plus grand bruit, une plus grande consommation électrique et plus de chauffe.

SMR, PMR, TDMR… les technologies d’enregistrement d’un disque dur

Pendant longtemps, les fabricants ont utilisé la technologie dite PMR (Perpendicular Magnetic Recording) pour l’enregistrement des données de manière perpendiculaire. Mais évidemment, la concurrence faisant, il a fallu répliquer. Et c’est là que les constructeurs, WD en tête, créent le SMR (Shingled Magnetic Recording) en 2013. Cette fois-ci, l’enregistrement est dit en « bardeaux » et permet encore plus de densité. Problème, cette technologie peut impacter les performances en écriture en fonction du cache du disque dur comme en lecture en fonction du type d’utilisation que l’on a du disque. Et ces données tout comme la nature de la technologie embarquée ont longtemps été masquées et ne sont aujourd’hui pas toujours indiquées clairement.

Chez Materiel.net, nous vous mettons l’information sur la fiche produit et même en filtre sur la catégorie lorsque nous en disposons. Vous verrez notamment le filtre TDMR, pour Two Dimensional Magnetic Recording, autre technologie développée par Seagate et qui peut être couplée au SMR.

Qu’est-ce que la taille du cache d’un disque dur ?

Pour être plus performant, les disques durs font appel à une mémoire cache. Constituée de mémoire Flash, elle permet de stocker temporairement des données entre la RAM ou le système et le disque dur en lui-même évitant les goulets d’étranglement. Théoriquement, plus il y en a, plus cela facilite les opérations. Les gains en performances sont néanmoins limités avec de grands caches.

 

Le RAID

Les disques durs traditionnels (HDD) comme les SSD peuvent fonctionner en mode RAID (Redundant Arrays of Inexpensive Disks). Cette technique consiste à utiliser plusieurs disques durs ou SSD pour améliorer les performances, la sécurité ou les deux à la fois.

Les modes RAID sont au nombre de 6 :

  • RAID 0 (striping) : l’objectif est ici d’accélérer les performances en répartissant les données sur plusieurs disques ;
  • RAID 1 (mirroring, shadowing ou duplexing) : ce mode consiste tout simplement à dupliquer toutes les données d’un disque vers un autre. Coûteux mais ultra sécurisant pour les photos, les NAS... ;
  • RAID 2 (striping with parity) : désormais obsolète, il mixait sécurité élevée et petite amélioration de performances ;
  • RAID 3 (disk array with bit-interleaved data) : il consiste à sécuriser les données de plusieurs disques sur un autre pour pouvoir les reconstituer en cas de défaillance
  • RAID 4 (disk array with block-interleaved data) : identique au 3 sauf qu’il fonctionne par bloc et non par bit ce qui est plus performant ;
  • RAID 5 (disk array with block-interleaved distributed parity) : l’un des plus intéressants car il fournit de la performance avec la méthode du volume agrégé par bandes (striping) et de la sécurité. Nécessite trois disques durs minimum ;
  • RAID 6 (disk array with block-interleaved distributed parity) : évolution du RAID 5 encore plus sécurisé mais qui nécessite un HDD de plus soit 4 disques min ;

En utilisation grand public, on privilégie les modes RAID 0, RAID 1 ou RAID 5 en fonction des besoins.

Qu’est-ce qu’un SSD ?

Extrêmement différents technologiquement, les SSD partagent pourtant de nombreux points communs avec les HDD, d’où le fait qu’on les met souvent dans la même famille.

Comme eux, les SSD peuvent être internes ou externes.

Comme eux, leur capacité est évidemment un facteur clé avant l’achat.

Et bien sûr comme eux, ils pourront stocker tous vos contenus. Mais c’est ici que leurs chemins se séparent car si la popularisation des SSD les rend utiles en toute situation, ils n’ont que peu d’avantages pour stocker des contenus « froids », que l’on consulte très rarement, et qui ne nécessite pas de grandes vitesses de lecture. L’archivage de documents administratifs par exemple ou même de photos.

C’est aussi technologiquement que tout les sépare : avec l’utilisation de la mémoire flash, les SSD se passent de mécanismes internes et sont donc silencieux. De plus, la famille SSD compte deux grandes « banches », les SSD SATA et les NVMe. Les deux sont bien plus rapides que les HDD mais les NVMe explosent tout.

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Des PC portables aux PC de bureau, du Sata au NVMe, difficile de se passer d'un SSD aujourd'hui pour qui veut aller vite ou ne faire aucune concession de performances

Les périphériques USB pour stocker et sauvegarder

Les progrès techniques sur les connectiques USB (aujourd’hui en versions 3) et ceux sur les mémoires Flash notamment ont permis le développement des stockages externes. Si les clés USB ont longtemps été cantonnés aux petits fichiers, ce n’est ainsi plus le cas tandis que les SSD externes ont encore une fois rejoint et dépassé leurs cousins disques durs externes.

SSD ou HDD, qu’est-ce qu’un disque dur externe ?

Pour stocker de gros fichiers, les disques durs, SSD comme HDD, restent la meilleure solution. Et pour pouvoir profiter de ces films, photos et autres fichiers n’importe où, les constructeurs ont depuis longtemps développé des gammes complètes de disques durs externes et maintenant de plus en plus de SSD externes.

Dans les deux cas, le principe de base est le même : il s’agit de HDD et SSD contenus dans des boîtiers solides et parfois design. Ils partagent donc les mêmes caractéristiques que les solutions internes (voir le chapitre dédié). Ces références sont aussi pratiques pour stocker que pour archiver en dupliquant les fichiers et limiter les pertes.

Les plus petits formats (en 2,5 pouces pour les HDD notamment), nomades, fonctionnent le plus souvent de manière très simple, avec un connecteur qui permet à la fois les échanges de données mais aussi l’alimentation. Si l’USB est le plus fréquent – et on privilégiera la version la plus récente, 3.2 actuellement qui atteint 20 Gbit/s en Gen 2x2 -, des références en Thunderbolt 3 sont également disponibles pour des performances plus élevées (40 Gb/s).

Mais tous les disques durs externes ne sont pas nomades. Pour ceux qui souhaitent archiver facilement, disposer d’un espace extensible ou encore plus protéger leurs fichiers, il faut se diriger vers les disques durs externes au format bureau. Aussi design que leur petit frère, ils sont néanmoins plus volumineux et les HDD parfois au format 3,5 pouces. Côté connectique, le Displayport pour la lecture vidéo et le RJ45 pour le réseau font leur apparition. Prisés en milieu professionnels, ils conviennent tout à fait au grand public notamment si vous avez de nombreux fichiers à archiver et protéger.

De nombreux autres éléments permettent de bien choisir son stockage externe en fonction de ses besoins : connectivité WiFi, boîtier résistant aux chocs, possibilité de configuration en RAID, cryptage des données, service de récupération...

Les stations d'accueil SSD (ou HDD) permettent de faciliter les usages grâce à leur connectique exhaustive : transferts de support à support, sauvegardes rapides...

Les clés USB

Elles ont tellement envahi nos vies qu’on les retrouve parfois sur un trousseau de… clé ! Plus nomade, tu meurs ! Et si elles furent longtemps cantonnées aux petits fichiers, les capacités sont aujourd’hui très confortables avec des modèles à 1 To !

Et à capacité égale, plusieurs facteurs permettent de bien choisir :

  • Le taux de transfert : nous conseillons de considérer cette donnée comme LE facteur clé ^^. Le 3.2 Gen 2x2 est la variante la plus performante mais aussi la plus rare. L’important est bien sûr la connecter à un appareil qui possède lui aussi la « bonne » norme.
  • Le format : certains ne sont pas plus grandes qu’un petit connecteur USB. Mini mais maxi risque de pertes. D’autres sont bien protégées des chocs avec des coques souples mais plus imposantes. Tout est histoire de préférence !
  • Les options : les possibilités de chiffrement pour protéger ses données, un bouchon pour protéger le connecteur ou plus rarement des applications

Enfin, le design peut bien évidemment jouer, les nombreux produits dérivés sous forme de clés USB étant très tentant, mais attention encore une fois aux caractéristiques. C’est sans doute sympa d’avoir une clé à l’effigie de son super héros préféré mais si c’est pour doubler ou tripler le temps passé à s’en servir...

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Capacité de 1 to, USB 3.2 Gen 1, double connectique... les meilleures clés USB sont maintenant très performantes pour faire autre chose que du stockage d'appoint et permettent de balader facilement de nombreux contenus, y compris vidéo.

Les NAS et les DAS

HDD et maintenant SSD peuvent se retrouver également dans un NAS (Network Attached Storage ou unité de stockage réseau) ou un DAS (Direct Attached Storage ou unité de stockage directe). Ils peuvent contenir plusieurs disques durs ou SSD et sont un excellent moyen de stocker puisque généralement évolutifs.

Le nom est très parlant mais l’usage est aussi très varié : stockage « pur », serveur multimédia, duplication des données, les NAS sont très polyvalents. Les DAS ont pour seule différence de ne pas avoir de fonctionnalités réseau ni de logiciel à interface intégré ; il s’agit ni plus ni moins que d’un gros système de stockage en local (mais partageable en USB par une box par exemple).

Cartes mémoire et CD/DVD/BR

Les différentes cartes mémoires et leurs accessoires

Banalisés par nos smartphones, appareils photos et autres caméras sport, les cartes mémoire font partie des stockages amovibles les plus utilisés. Leur faible poids, leurs capacités toujours plus grandes et de bons taux de transfert y sont pour beaucoup.

Les cartes CompactFlash

Si de nombreuses technologies ont parfois coexisté (coucou la Memory Stick), on en compte aujourd’hui principalement que 2 : les SD (pour Secure Digital), micro ou non, et les Compact Flash.

Plus encombrantes, ces dernières sont globalement réservées aux appareils photo plutôt haut de gamme et sont très rapides, jusqu’à 600 Mo/s, lorsqu’elles sont au standard CFast 2.0.

Comment choisir sa carte SD ?

Choisir une carte SD relève des mêmes principes que pour nombre de support de stockage : tout est d’abord question de format, de capacité et de débits.

Pour le format, c’est assez simple, il n’en existe que 2 : standard ou microSD, ces dernières étant le plus souvent réservées aux appareils nomades.

Côté capacité, il y a un fossé entre les promesses technologiques et la réalité : il existe en effet 4 normes de cartes SD (SD, SDHC, SDXC et SDUC) avec chacune leur plafond de capacité. Mais si SDXC va jusqu’à 2 To et SDUC jusqu’à… 128 To, il est difficile pour ne pas dire plus de trouver des modèles supérieurs à 512 Go !

C’est encore plus compliqué côté débits qui sont fonction de l’interface avec actuellement 6 normes :

  • Default Speed : jusqu'à 12,5 Mo/s
  • High Speed : jusqu'à 25 Mo/s
  • UHS-I : jusqu'à 104 Mo/s
  • UHS-II : jusqu'à 312 Mo/s
  • UHS-III : jusqu'à 624 Mo/s
  • SD Express : jusqu'à 3 938 Mo/s

Vous pensiez que cela suffisait à comprendre les vitesses ? Que nenni, il s’agit ici des performances théoriques des interfaces mais pas de la vitesse réelle. Alors pour mieux s’y retrouver (ouf !), onze classes et trois catégories ont été créées !!!

  • C2 (Class 2) : au moins 2 Mo/s en écriture
  • C4 (Class 4) : au moins 4 Mo/s en écriture
  • C6 (Class 6) : au moins 6 Mo/s en écriture
  • C10 (Class 10) : au moins 10 Mo/s en écriture
  • U1 (UHS Speed Class 1) : au moins 10 Mo/s en écriture
  • U3 (UHS Speed Class 3) : au moins 30 Mo/s en écriture
  • V6 (Video Speed Class 6) : au moins 6 Mo/s en écriture
  • V10 (Video Speed Class 10) : au moins 10 Mo/s en écriture
  • V30 (Video Speed Class 30) : au moins 30 Mo/s en écriture
  • V60 (Video Speed Class 60) : au moins 60 Mo/s en écriture
  • V90 (Video Speed Class 90) : au moins 90 Mo/s en écriture

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La capacité ne fait pas tout pour les cartes SD. Chaque référence affiche des normes qui informent sur les performances... à condition d'avoir la grille de lecture...

Et ce n’est pas fini puisque les progrès technologiques vont permettre d’intégrer le PCIe 4.0 et le NVMe 1.4. Sans oublier les options existantes et parfois méconnues comme le NFC, le Low Voltage Signaling (faible consommation) ...

Comme aujourd’hui, il faudra bien veiller à la rétrocompatibilité, qui n’est pas toujours assurée, et surtout à disposer d’un lecteur de cartes aux bonnes normes. Car c’est l’un des avantages des cartes mémoire, elles peuvent servir de stockage nomade d’appoint, comme une clé USB en somme, pour peu qu’on dispose d’un lecteur adapté : il peut être externe, sous forme de dongle, ou directement intégré dans un boîtier PC ou un PC portable par exemple. Certains sont multiformats ce qui est très pratique.

 

Un x pour un peu de mathématiques

Vous trouverez sur certaines références de cartes mémoires des obscurs « 600x » ou encore « 333x ». Il s’agit d’un indicateur de performances qui nécessite d’être pris avec des pincettes : grosso modo, le x indique qu’il faut multiplier le 1er chiffre par 0,15 (150 ko/s). Mais, malins, les constructeurs ne précisent pas s’il s’agit des débits en lecture ou en écriture.

Les supports optiques et les lecteurs associés

De plus en plus désuets, les supports optiques de stockage restent néanmoins une bonne solution complémentaire pour l’archivage. On le redit à nouveau, mais le meilleur moyen, de ne pas perdre de données et de multiplier les sauvegardes, les supports et même les lieux si possible !

Car vous aurez beau avoir dupliqué toutes vos données sur plusieurs HDD, s’ils sont tous dans le même logement, le risque est énorme. Mais revenons à nos galettes ! Qu’il s’agissent de Blu-Ray ou de DVD, voire de CD, elles ont l’avantage justement de pouvoir être stockées et déplacées facilement. Une sauvegarde de vos photos de voyage dans l’année sur Blu-Ray, stockée chez un parent est un vrai plus pour la protection de vos fichiers. De plus, ce support n’est pas soumis aux mêmes contraintes qu’un NAS ou DD externe et n’est pas vulnérable à une coupure de courant ou dysfonctionnement numérique.

Il s’agit cependant d’un support fragile et difficilement modifiable une fois que les données sont inscrites dessus. À utiliser pour de l’archivage en priorité plus que pour des données modifiées régulièrement. Attention, les médias bas de gamme risquent d’être illisibles au bout de très peu d’années, pouvant ainsi entrainer la perte de vos documents (films, photos, musique et autres). Cette méthode est également viable pour vos documents importants ! En toute logique, le Blu-Ray sera utile, car il dispose d’une très grande capacité de stockage (25 à 50 Go).

Privilégiez des disques « -RW » pour de l’archivage. La particularité d’un disque en « -RW » (ReWritable) est d’être réinscriptible, ce qui est très utile lorsque l’on doit modifier les données présentes sur le disque régulièrement. Faites attention, après plusieurs gravures sur un même support, la qualité de gravure peut se détériorer légèrement et vous risquez de perdre en sécurité sur le long terme.

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Les lecteurs optiques sont de moins en moins présents sur les PC de bureau. Mais en cas de besoin, les lecteurs/graveurs externes sont là !

Précisons qu’il existe plusieurs types de DVD les principaux étant DVD-RAM, DVD+R, DVD-R et DVD-RW. Le premier est sans doute le plus fiable grâce à des protections contre les erreurs et les défauts. DVD+R et DVD-R sont eux respectivement gravable en plusieurs fois ou en une seule. Les derniers, DVD-RW sont les réinscriptibles. On distingue aussi les DVD simple couche et double couche ainsi que simple face et double face, et, logiquement, plus il y en a, plus il y a d’espace.

Tous ces suffixes sont également valables sur Blu-Ray. De même pour les vitesses qui expriment le débit potentiel du support (exprimé parfois en Mb/S ou en Mo/S voire Moi/s, pourquoi faire simple...).

CD, DVD, BR, quel lecteur graveur choisir ?

Qui peut le plus, peut le moins serait-on tenté de dire lorsqu’il s’agit de choisir un lecteur graveur pour sauvegarder ces fichiers sur disques optiques. Il faut donc privilégier le format de disque le plus haut que vous souhaitez utiliser pour bien choisir. En effet, les graveurs de Blu-Ray peuvent s’occuper des DVD et des CD, l’inverse n’étant pas vrai.

Pour faciliter les compatibilités, cette approche s’applique pour toutes les caractéristiques techniques des disques souhaités : vitesse, nombre de couches, etc. Plus le graveur affiche de grandes performances, plus il vous offrira de confort pour sauvegarder vos données.

Sur PC de bureau, ils se connectent en S-ATA mais ils se font de plus en plus rares. Pas de panique, ils existent en version externe, à connecter en USB.

Le stockage en ligne ou Cloud

Nous avons évoqué ici toutes le solutions matérielles pour stocker, sauvegarder et protéger ses données mais ce ne sont pas les seules depuis l’émergence du stockage en ligne ou Cloud (le nuage en bon français).

Il est désormais partout, parfois même « à l’insu de notre plein gré » notamment avec les smartphones, tablettes, PC et les nombreux services et plateformes qui incluent du stockage en ligne automatique. Mais vous pouvez également sauvegarder et protéger des fichiers en créant un espace de stockage distant sur un autre ordinateur, d’un membre de la famille par exemple, accessible via un VPN (réseau privé virtuel littéralement).

Le stockage en ligne est pratique, car vous n’avez pas besoin d’apporter un disque dur ou un DVD pour montrer des photos ou des documents à vos amis. Il suffit de se connecter à Internet pour les récupérer, même si un ouragan a emporté tout votre appartement, ou qu’un virus a détruit vos données.

Le Cloud et la sauvegarde en ligne

Il existe cependant quelques inconvénients à cette solution. Il est conseillé de mettre à jour cette sauvegarde online dès qu’un nouveau document est à sauvegarder, ou tout du moins de façon régulière (une fois par mois par exemple). Il vous faudra donc refaire la manipulation régulièrement, à chaque fois avec la dernière archive en date que vous avez créée.

De plus, la quantité a un prix et si vous êtes du genre à garder des To, cela peut vite chiffrer même si des services gratuits, et donc limités (2 Go par exemple), existent.

On trouve évidemment de tout au niveau des tarifs et des services associés : de 2€/mois (pour 1 To pour le OneDrive de Microsoft par ex.) à 10€/mois voire plus selon l’espace choisi et donc les fonctionnalités comme la sécurité bien sûr mais aussi lecture de vidéo à distance, la synchronisation, l’intégration, etc.

C’est un peu la même chose pour les acteurs ou fournisseurs de services : FAI, géants de l’informatique, GAFAM (Google, Apple, Facebook et consorts), tous ont développé des offres de cloud plus ou moins évoluées. Savoir à qui vous confier vos données est un élément important du choix, certes pour les fonctionnalités qu’ils proposent mais aussi en ayant conscience du degré de sécurité et de la confidentialité qu’il propose. Et il en va de même pour les spécialistes du stockage en ligne que peuvent être les Dropbox, Box, pCloud, etc.

Pour plus de sécurité, privilégiez les services avec chiffrement des données, authentification à double facteur et service de récupération.

La méthode de la synchronisation des données s’avère pratique lorsque vous êtes amené à travailler sur plusieurs PC ou appareils mobiles et que vous souhaitez retrouver vos données à jour. Seul bémol, lorsque vous supprimez un fichier, la synchronisation va aussi le supprimer. Pour éviter ce cauchemar, il convient de conserver un dossier de sauvegarde de vos différents contenus qui ne soit pas synchronisé. Il vous servira de roue de secours !

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Comme pour les Data center (photo), le stockage en ligne a une réalité physique qui peut interpeller notamment sur la consommation électrique (3 % de toute l’électricité produite dans le monde).

Quelle que soit l’option retenue, ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. Un site peut faire faillite (ou fermer à la suite de poursuites judiciaires...) ou être inaccessible momentanément à cause d’une panne informatique. Dans ce cas, il peut être très difficile de récupérer ses documents si vous n’avez pas conservé l’original sur votre disque dur...

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samedi 20 avril 2024

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